Ce sont tous des dieux dans ce monde. Et Nicoli ? C’est le dieu de la douleur. Ma douleur. Je n’ai jamais eu de vie. Je ne parle pas de la liberté que l’argent peut offrir, car de l’argent, j’en ai à revendre. Je parle de la liberté qu’une fille obtient en grandissant avec quatre hommes surprotecteurs, la famille Del Rossa… et cette liberté-là, je n’en ai aucune. Aucune vie sociale. Aucune vie sentimentale. Les hommes de cette ville savent très bien qu’il faut m’éviter à tout prix. J’appartiens au Dark Sovereign, et tout le monde sait que l’on ne touche pas ce qui appartient aux Del Rossa. Pour les frères, je suis la petite sœur qu’ils n’ont jamais eue. Mais pas pour Nicoli. Avec lui, c’est différent. Chaque fois qu’il me regarde, j’en ai le souffle coupé. Et quand il est près de moi, je perds tous mes moyens. Pourtant, Nicoli m’a clairement fait comprendre que la fille avec laquelle il a grandi lui est formellement interdite. Je suis la seule femme qu’il ne touchera jamais… Pas même si je le supplie. Nicoli fait partie de l’univers de Sombre Souverain et peut être lu indépendamment des premiers tomes de la série. Mais pour mieux comprendre cet univers, il est toujours préférable de commencer par les tomes précédents. Il s’agit du premier tome de l’histoire de Nicoli. Déconseillé aux âmes sensibles.