Moi, Keira Ravetti, je n'ai jamais voulu avoir affaire à Mateo Harrel. C'est l'être le plus insupportable que je connaisse. C'est le type classique super cool sur lequel toutes les filles du campus bavent, mais qui possède trois qualités odieuses et repoussantes : A. C'est un athlète sur le campus : un quarterback pour être exact, une jeune promesse du football. B. C'est un connard de rang suprême, doté de l'ego le plus surdimensionné et le plus démesuré que j'ai jamais rencontré chez un porteur de pois. C. Et enfin, c'est une sorte de "pute", une tête de nœud et un super cochon, qui ne cherche qu'à coucher avec toutes les jupes qui se présentent à lui. À elles seules, ces trois caractéristiques auraient dû me faire fuir. Et, en fait, j'ai essayé de rester loin de lui, j'ai vraiment essayé, mais malheureusement c'était un exploit impossible. Pourquoi ? Eh bien, parce que Mateo Harrel n'a jamais renoncé à moi, me harcelant sans relâche, sous prétexte de faire des recherches ensemble pour le cours de psychologie. Et la façon dont il a sauté dans ma vie, la perturbant, sans accepter un "non" de ma part comme réponse, en est la preuve. J'ai essayé de rester loin de lui à tout prix. Je voulais le détester. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas. En fait, au fur et à mesure que je le connaissais mieux, Mateo n'est pas l'athlète idiot et le parfait connard que je pensais qu'il était. Progressivement, il est devenu un ami, un confident et, après une nuit inoubliable, bien plus encore. Quoi qu'il y ait maintenant entre nous, il est impossible de l'ignorer. Je ne peux plus faire marche arrière. Avec lui, je sais que quelque chose de... spécial pourrait arriver. Cette chose spéciale. J'espère seulement que, si cela se produit vraiment, je ne serai pas ensuite brûlée par le "mauvais garçon" le plus désiré du collège.