Au milieu du XVIe siècle, la France de Catherine de Médicis est épuisée. Elle est déchirée, souillée par les horreurs des guerres de Religion, souillée par leurs carnages. Elle aspire à l’ordre, au travail, à la paix. À la cour sanglante du Louvre, on ignore encore que son sauveur est né dans un lointain château du Béarn qui domine le gave de Pau. Il s’appelle Henri, il est protestant et fils de la reine de Navarre. À cette époque, c’est un adolescent batailleur et rebelle qui sent l’ail et ne parle encore que la langue rocailleuse des Pyrénées. Quelques années encore et le Béarnais va conquérir la France, par l’épée et le panache, comme il emporte le cœur des femmes et celui de ses sujets.