Thom Satterlee — Le double était parfait (2019)
Quand un traducteur légèrement Asperger enquête sur la disparition d’un manuscrit de Kierkegaard : déductions hautement philosophiques à la clé !
Lorsque Mette Rasmussen, directrice de la Fondation Kierkegaard, est retrouvée assassinée, on découvre que des poèmes inédits du grand philosophe danois ont disparu par la même occasion. Heureusement, ils ont été traduits en anglais. Mais tous les soupçons se tournent alors vers le traducteur, l’américain Daniel Peters. Et Carsten Rasmussen, le fils de Mette, n’est pas le dernier à l’accuser.
Contraint de se défendre à tout prix, Peters découvre qu’il n’a aucun alibi probant et, atteint du même syndrome d’Asperger que le fondateur de l’existentialisme, comme certains le pensent, il se replonge dans la vie du philosophe et comprend petit à petit que Mette Rasmussen, qu’il a brièvement aimée, lui a laissé des indices qui pourraient le sauver. Mais pour cela, il va devoir regarder la vérité en face et, tout comme celle d’un Kierkegaard qui jouait beaucoup avec elle, la vérité ne manque pas de visages, et tous bien différents.
Écrit dans un anglais tout à la fois châtié, distancié et populaire, cet ouvrage est en même temps qu’un superbe roman à énigmes une étonnante suite de variations sur les thèmes de l’identité, du mensonge et de l’authenticité véritable.
Auteur(s):
Thom Satterlee
Titre: Le double était parfait
Éditeur:
Calmann-Lévy
Pages: 330
Langue: Français
Format: Epub