« Je crains que la fièvre du jeu n’ait désormais frappé les hommes politiques. Ils considèrent cela comme une forme d’imposition sans risque, une manière de soutirer de l’argent aux gens sans provoquer le mécontentement ou la révolte des contribuables… » Les régions où le jeu est toléré dans l’État de New York étant limitées, c’est sur le fleuve qu’apparaissent les nouveaux casinos, sous forme de bateaux. Mais Parker n’aime pas les bateaux, parce qu’ils ne possèdent qu’une seule entrée et une seule sortie. « Je n’aime pas les cellules », dit-il, « et un bateau sur l’eau est une cellule, on ne peut pas se lever pour partir quand on veut. » Pourtant Parker va accepter de dévaliser un bateau-casino, même si l’affaire lui paraît étrange à bien des points de vue, à commencer par son commanditaire, un agent de l’État à la retraite qui n’a pas l’air assoiffé d’argent. Et une fois de plus, le coup semble réussir. Sauf qu’après un hold-up sur l’eau, il faut regagner la terre ferme . Et que là, dans l’ombre, des ennuis imprévus attendent Parker et ses complices. « Parker au mieux de sa forme. Richard Stark, c’est Donald Westlake avec une lame affûtée comme un rasoir. Si vous n’avez jamais lu Richard Stark, Backflash est le livre qu’il vous faut pour passer votre diplôme de crime. » Stephen King